Aqueduc et égout

Aqueduc et égout

Le réseau d’aqueduc de Saint‑Donat s’étend sur une distance d’environ 23 km. Les travaux d’entretien sont sous la supervision du Service des travaux publics.

Avis d’ébullition

Avis d’ébullition OBLIGATOIRE en cours

Aucun avis d’ébullition en cours. 

Avis d’ébullition PRÉVENTIF en cours

Aucun avis d’ébullition en cours.

Rinçage du réseau d’aqueduc

Du 15 au 27 octobre 2023, entre 21 h et 5 h, des travaux de rinçage du réseau d’aqueduc seront effectués.

Cette opération fait partie de l’entretien normal et vise à éliminer les dépôts dans les conduits assurant ainsi le maintien d’une bonne qualité d’eau potable.

Durant cette période il est possible que l’eau soit brouillée et que vous constatiez une baisse de pression. Il est alors recommandé de vérifier si l’eau est colorée avant d’en faire l’utilisation. Si celle-ci est colorée, ouvrez les robinets d’eau froide et laissez couler l’eau jusqu’à ce qu’elle devienne incolore. Il est également recommandé de faire la lessive en dehors des heures des travaux, afin d’éviter certains désagréments comme une baisse de pression ou des taches rougeâtres (rouille) sur les tissus.

Traitement des eaux usées du village

Le réseau d’égout dessert la majorité des résidences du périmètre urbain et achemine les eaux usées vers les étangs d’épuration situés en bordure de la rue Desrochers. Construit dans les années 70, le système de traitement des eaux usées est aujourd’hui composé d’un dégrilleur, de deux étangs, d’une unité de déphosphatation et de deux lits filtrants à base de sable. C’est un système presque unique au Québec qui s’inspire en partie des processus d’épuration utilisés dans la nature par les milieux humides et qui a été optimisé ces dernières années avec l’ajout d’un système de déphosphatation et d’un second lit filtrant. Il en résulte un traitement des eaux usées efficace, économique, attrayant pour de nombreuses espèces animales et s’intégrant parfaitement dans l’environnement naturel de Saint‑Donat.

Le traitement des eaux usées s’effectue en plusieurs étapes :

  • Les eaux usées sont filtrées par un dégrilleur permettant de retirer les matières volumineuses comme des morceaux de plastique ou de textile ;
  • L’immense volume d’eau que peut contenir le premier étang assure un temps de séjour des eaux très long et permet ainsi aux matières les plus lourdes de sédimenter lentement vers le fond. La végétation (quenouilles) et les micro-organismes assurent l’épuration de l’eau de la même façon qu’un milieu humide dans la nature. Les matières en suspension, les nutriments comme le phosphore ou encore les organismes pathogènes comme les virus sont ainsi détruits ou traités ;
  • L’eau passe ensuite par l’unité de déphosphatation, ce qui permet de réduire considérablement la concentration de phosphore dissout dans l’eau; 
  • Elle est ensuite dirigée vers un deuxième étang qui assure une fois de plus l’épuration naturelle de l’eau, comme dans le premier étang, à la différence près que la végétation est majoritairement composée de lentilles d’eau (principale nourriture des canards) ;
  • Enfin, l’eau passe par des filtres à base de sable permettant d’affiner la rétention des matières en suspension les plus fines. Les eaux traitées sont alors dirigées vers un étang naturel, puis la baie Charette avant de rejoindre la rivière Blanche (Ouareau).

Le traitement des eaux usées s’effectue pendant plusieurs mois contrairement aux usines d’épuration conventionnelles ou aux installations septiques qui ne durent que quelques jours. De plus, contrairement à certaines de ces usines, l’importante capacité de stockage des étangs permet d’éviter les débordements durant la fonte des neiges ou lors d’importantes précipitations, empêchant ainsi les rejets directs d’eaux usées dans l’environnement.

Des analyses d’eau sont effectuées tous les mois et sont envoyées au gouvernement pour s’assurer que toutes les normes du ministère de l’Environnement sont bien respectées. Le maintien et l’amélioration de la qualité des eaux traitées font partie des objectifs de la politique environnementale de la Municipalité.

Restauration de la Baie Charrette

Situés au cœur du village, la baie Charette et l’étang n° 3 se sont graduellement dégradés depuis le milieu des années 90 (vieillissement accéléré par la multiplication excessive de végétaux et d’algues et l’accumulation rapide de sédiments au fond). Recevant les eaux du réseau pluvial d’une grande partie du village, les eaux traitées des étangs d’épuration, ayant peu de courant et un renouvellement d’eau très faible, les conditions étaient donc réunies pour un vieillissement accéléré des deux plans d’eau. Sans intervention, ces plans d’eau seraient rapidement devenus des tourbières.

Ces dernières années, des îlots de plantes aquatiques et d’algues quittaient la baie pour flotter dans la rivière, générant ainsi des conflits avec les activités récréatives, telles que la baignade. De plus, le processus d’eutrophisation entraîne un relâchement de nutriments contenus dans les sédiments qui rejoignent alors la rivière et ultimement le lac Ouareau. Rappelons que le phosphore est l’un des nutriments principalement responsables de l’apparition des algues bleu-vert.

À la suite de plusieurs études obligatoires (dont une étude d’impact sur l’environnement), la Municipalité a obtenu, en 2011, les autorisations des gouvernements du Québec et du Canada pour le dragage des sédiments contenus dans ces deux plans d’eau. Les objectifs étant de retirer les sédiments enrichis en phosphore pour protéger la rivière et le lac Ouareau, redonner à la baie Charette sa qualité et sa profondeur initiales, réduire les déplacements des îlots de plantes aquatiques et des algues et enfin restaurer l’habitat d’alimentation et de reproduction pour plusieurs espèces de poissons dont le maskinongé.

Les travaux de dragage ont été effectués durant les étés 2011 et 2012 et un programme de suivi environnemental est effectué annuellement.

Pour tout renseignement complémentaire, communiquez avec le Service des travaux publics.